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Le baiser de la femme araignée : Hector Babenco (1985, Carlotta)

LE BAISER DE LA FEMME ARAIGNEE
Kiss of the spider woman

Un film de Hector Babenco
Avec William Hurt, Raúl Juliá, Sonia Braga

Drame | Brésil, États-Unis | 1985

Distribution : Carlotta

Ni giallo, ni polar, mais brillante réflexion sur l’oppression sociale, Le baiser de la femme araignée étonne par l’intelligence des ses propos et l’originalité de leur mise en forme.

Adaptation du célèbre roman de l’écrivain argentin Manuel Puig paru en 1976, Le baiser de la femme araignée suit la relation complexe qui se noue entre deux hommes que tout oppose. Valentin (Raúl Juliá), un journaliste révolutionnaire incarcéré pour ses convictions politiques et Molina (William Hurt), un étalagiste homosexuel condamné pour détournement de mineur. Alors qu’en temps normal, chacun d’eux n’aurait éprouvé pour l’autre que désintérêt ou dégoût, l’exiguïté des lieux les amène à dialoguer. Mais le simple acte de parler est-il vraiment sans danger lorsque l’on vit sous le joug d’une dictature ?
Révélé en 1981 avec le film Pixote, la loi du plus faible, décrivant déjà sans ambages la brutalité de l’univers carcéral brésilien, le cinéaste d’origine argentine Hector Babenco décida, en 1984, de porter ce livre, tout en paroles et en rêves, à l’écran. Il en conserva l’idée d’un huis clos fantasmagorique où se mêlent le quotidien sordide d’une cellule et un imaginaire débridé, seule échappatoire possible pour l’esprit. Des souvenirs que Molina puise dans sa mémoire peuplée de vieux films et qu’il partage généreusement avec Valentin. Une histoire, comme une mise en abîme, revient en boucle et sert à la fois de fil rouge et de respiration. Un long métrage de propagande nazi, comme le nota assez rapidement son codétenu gauchiste, venu casser la narration et la sensation d’enfermement. Une amusante histoire d’espions, de résistants et de collabos, sur-jouée et éclairée comme une réalisation de Fassbinder. Qu’importe l’intrigue, aussi convenue soit-elle, cette œuvre partisane viendra faire oublier les coups et les souffrances infligées au corps par un régime totalitaire.

L’archétype de la femme soumise
Le baiser de la femme araignée s’ouvre sur des mots et non des images. Molina entame un long monologue avant que la caméra ne balaie le périmètre de la cellule et ne s’arrête sur un William Hurt très efféminé. Vêtu d’un déshabillé à fleurs, couleur pastel, l’acteur se délecte dans son rôle de femme soumise et fière de l’être. Un être imaginé par Manuel Puig pour dénoncer la soumission exercée par le machisme et dénoncer un monde dominé par le pouvoir de l’argent ou des armes. Jamais grotesque ni caricatural, Molina (que Burt Lancaster souhaitait interpréter) grandit, évolue et devient si touchant que William Hurt, sans doute dans un des ses plus beaux rôles, se vit couronné par un Oscar et un prix d’interprétation à Cannes. Face à lui, Valentin, impeccable Raúl Juliá (La famille Addams, 1992), militant politique prêt à mourir pour ses idées ne vacille pas. Jamais redondantes, leurs joutes verbales, souvent vives, distillent une dose d’humour pince sans rire, d’ironie ou d’onirisme impensables dans un tel lieu. Peu à peu, le film s’installe dans un dispositif risqué, tenant plus du théâtre que du cinéma. Une relation se noue, la confiance s’installe et croit, jusqu’à ce qu’un inattendu rebondissement arrive et étoffe le système narratif. Après un flash-back essentiel, une toile de trahison se tisse et enserre ses victimes consentantes. Car au final, c’est une fable sur la résistance qui se dessine.

Adroit, Le baiser de la femme araignée dresse un portrait inégalé et intemporel de la répression sexuelle, idéologique et physique sous le joug d’un régime totalitaire.

Nominé en1985 aux Oscars dans les catégories du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure adaptation et meilleur acteur, Le baiser de la femme araignée ouvrit à Hector Babenco les portes d’Hollywood, ce qui contribua à repositionner le cinéma brésilien sur le marché international.

Suppléments :
Manuel Puig : les secrets de la femme araignée (9mn)
Retour sur le parcours du romancier Manuel Puig, son exil d’Argentine et les ambitions de son œuvre.
La femme araignée tisse sa toile : un film inédit de Davaid Weisman (2008, 109mn)
Ce long documentaire rétrospectif réalisé par le producteur du film, David Weisman, revient sur les conditions de tournage de ce long métrage.
– Bande-annonce
– Galerie photos

Technique :
– Durée du film : 115 min
– Format film : 1.85 respecté – 16/9 compatible 4/3 – Couleur
– Langues : anglais
– Son : Version originale en 5.1 & Stéréo
– Image : La définition est d’une excellente qualité.
– 2 DVD9
– Prix : 19€99

Patrice Chambon

mars 1, 2011 at 8:28 Laisser un commentaire

Coffret Frank Borzage, le 3 novembre 2010

Si vous n’aviez pas d’idée cadeau pour noël, vous pouvez toujours compter sur Carlotta Films pour vous souffler de bons conseils. La preuve avec ce très beau coffret DVD, débordant de bonus, disponible d’ici quelques jours.

octobre 22, 2010 at 8:27 1 commentaire

The Devil and Daniel Webster [Tous les biens de la terre] : William Dieterle (1941, Carlotta)

THE DEVIL AND DANIEL WEBSTER

Un film de William Dieterle
Avec Edward Arnold, Walter Huston, James Craig et Simone Simon

Distribution : Carlotta Films

Fiche produit boutique Carlotta

Date de sortie : 16/06/2010

Variation champêtre sur le mythe de Faust, The Devil and Daniel Webster de William Dieterle constitue l’une des oeuvres phares de la RKO. Sortie en 1941, la même année que Citizen Kane, ce long métrage longtemps oublié puis amputé est enfin disponible dans sa version intégrale de 102 minutes, grâce au travail passionné de Carlotta.

Arrivé à Hollywood en 1930, William Dieterle avait déjà une longue carrière allemande derrière lui. Ce géant de deux mètres avait d’abord été acteur dans des troupes itinérantes puis au cinéma dans une dizaine de films dont Faust (1926) de W. F. Murnau. Après quelques réalisations outre Rhin, la Warner Bros l’engagea. Il y resta jusqu’à ce qu’il fonde sa propre compagnie : la William Dieterle Company. Porté par le succès de The Hunch back of Notre-Dame (1939) adaptation de l’œuvre de Victor Hugo avec Charles Laughton dans le rôle de Quasimodo, il signa un contrat avec la RKO pour y produire, en indépendant, un de ses films les plus ambitieux : All That Money Can Buy devenu par la suite The Devil and Daniel Webster.
Adapté de la nouvelle de Stephen Vincent Benét, le récit nous plonge dans le New Hampshire du XIXe siècle, où vit Jabez Stone, un fermier accablé de maux et de dettes. Désespéré, il accepte un jour de vendre son âme à Mr Scratch qui lui voue un intérêt maléfique, en échange de 7 années de chance et d’or à volonté. La fortune lui sourit alors, mais derrière ce bonheur apparent, l’arrogance et l’égoïsme gagent peu à peu son cœur. Alors qu’il s’isole de plus en plus d’une communauté qu’il asservit et qu’il s‘éloigne de sa famille, le village s’apprête à accueillir le sénateur Daniel Webster, ardent défenseur de l’opprimé et brillant orateur, capable dit-on, de jouter avec le diable…

Mon âme pour deux sous. Tourné juste après Citizen Kane, The Devil and Daniel Webster reprends plusieurs de ces collaborateurs essentiels : le décorateur Van Nest Polglase, le jeune compositeur Bernard Herrmann, qui obtiendra un oscar pour ce film et le monteur Robert Wise. Inclassable et étrange The Devil and Daniel Webster mélange les genres, quitte à dérouter le public américain de l’époque. Film fantastique autant qu’historique – le personnage de Daniel Webster ayant réellement existé – il relève également du mélodrame et du conte philosophique. Oscillant entre critique sociale vive et bonne conscience religieuse, cette réalisation rappelle combien William Dieterle a marqué Hollywood par son engagement politique et ses prises de position. Il n’est donc pas étonnant de le voir proposer ici une relecture du Livre de Job et du mythe de Faust où l’arrière plan social, avec la misère paysanne, apparaît en première ligne. Rappelons-nous que les plaies de la crise de 1929, à peine cicatrisées, sont vives à se raviver devant la nouvelle montée en puissance du capitalisme en ce début de conflit mondial. D’ailleurs, contrairement au Faust allemand, c’est l’argent seul qui motive le personnage de Jabez Stone, pas la jeunesse ni l’amour. Et pour le corrompre le cinéaste a choisi un diable sautillant, sympathique et bigrement charmeur interprété par Walter Huston. Le père de John Huston s’en donne à cœur joie, coiffé d’un petit chapeau bavarois comme un clin d’œil en direction de l’Allemagne nazie. Face à lui, face à l’appât du gain facile et du pouvoir, Daniel Webster (Edward Arnold) politicien honnête aux convictions inébranlables résiste et poursuit sa défense des opprimés, quitte à ne jamais pouvoir franchir les portes la Maison Blanche comme le lui susurre le diable. Pour William Dieterle politique, ambition personnelle et corruption semblent aller de paire. Un message qui peut sembler aujourd’hui un peu naïf, mais qui en 1941, à l’heure où on demandait aux réalisateurs de participer à l’effort de guerre en glorifiant les valeurs morales des Etats-Unis, a pu provoquer quelques remous et conduir plus tard William Dieterle à figurer sur la liste grise du maccarthysme.
Ce sont d’ailleurs ces questionnements politiques qui donnent à cette œuvre tout son sens et évitent de le voir sombrer dans un certains classicisme qui affleure dès son ouverture. Paradoxalement, ils viennent également l’alourdir de longs discours. C’est d’autant plus dommage que The Devil and Daniel Webster recèle de beaux moments de cinéma. A commencer par la photo néo-expressionniste de Joseph August, sur laquelle s’appuie William Dieterle pour créer cette atmosphère fantastique dans laquelle beigne le film et où brille littéralement l’actrice française Simone Simon. Découverte au coté de Jean Gabin dans La Bête humaine (1938) de Jean Renoir, William Dieterle l’appela sur le tournage. Partie aux Etats-Unis, elle refusa La Règle du jeu (1939) pour jouer ici un rôle à sa mesure : la fille du diable, tout en perversité et fausse ingénuité. Une chance pour elle, puisque subjugué par son interprétation, Jacques Tourneur verra en elle sa Féline pour Cat People (1942), inoubliable icône du 7ème art.

Moins moderne que certains de ses contemporains, The Devil and Daniel Webster n’eut qu’un succès mitigé. Il perdit de l’agent et coula la société du cinéaste en même temps que ses désirs d’indépendance. William Dieterle du attendre 1948 pour rencontrer un certain succès avec Le Portrait de Jennie, avant de finir au rang des réalisateurs oublié du grand Hollywood. Ce DVD sonne donc comme une résurrection.

Suppléments :
Un humaniste à Hollywood (24 mn)
Hervé Dumont, historien suisse du cinéma et auteur de William Dieterle : un humaniste au pays du cinéma, présente le réalisateur, son œuvre et revient sur la façon dont The devil and Daniel Webster entremêle le mythe de Faust et le folklore politique associé à la naissance des Etats-Unis.
« The devil and Daniel Webster » version radiophonique de 1938 (30 mn)
On retrouve ici une mise en images de la version radiophonique adaptée de la nouvelle originale de Stephen Vincent Benét, avec déjà une partition de Bernard Herrman.
Screen Directors Playhouse : One Against Many de William Dieterle (1956 – N&B – 25mn)
L’éditeur a eu la bonne idée de glisser en bonus un court métrage que réalisa William Dieterle dans le cadre de la collection Screen Directors Playhouse dans laquelle la plupart des grands réalisateurs hollywoodiens de l’époque purent s’illustrer. Interprété par Lew Ayres & Wallace Ford, en voici le synopsis : Le docteur John Mohler est appelé par le Sénat de Californie pour résoudre une épidémie de fièvre aphteuse qui décime le bétail. Optant pour une solution drastique d’abattage de tous les troupeaux, il doit affronter la réticence des fermiers…

Technique :
– Durée du film : 102 min
– Format film : 1.33 respecté 4/3 – Noir & Blanc
– Langues : anglais
– Son : Le film en VOST.
La bande son, malgré sa belle restauration, manque d’homogénéité entre les dialogues et la musique de Bernard Herrmann, ce qui oblige parfois à garder son le doigt sur la télécommande du volume.
– Image : Nouveau master restauré HB
La définition est d’une excellente qualité et magnifie le somptueux travail sur la lumière.
– Prix : 19,99 €

En partenariat avec :

juillet 4, 2010 at 11:40 Laisser un commentaire

Mother : Bong Joon-Hoo (2010, Diaphana)

MOTHER

Un film de Bong Joon-ho
avec Bin Won, Ku Jin et Hye-ja Kim

Distribution : Diaphana

Fiche produit boutique

Date de sortie : 02/06/2010

Après le succès public de The host, brillante relecture ludique et politique du film de monstres, le cinéaste coréen Bong Joon-Hoo délaisse le fantastique pour retrouver l’univers du néo polar, déjà à l’œuvre dans Memories of murder, pour mieux s’en éloigner.

Avec Mother, le réalisateur choisi en effet de focaliser son regard sur la figure de la mère, ici une veuve, magnifiquement incarnée par la troublante Kim Hye-Ja, qui élève son fils unique âgé de 27 ans. Naïf et simplet, Do-joon se comporte parfois bêtement voire dangereusement jusqu’au jour où une jeune fille est retrouvée morte. La police locale soucieuse de bouclée l’affaire au plus vite l’accuse aussitôt de ce meurtre sordide. Acculée, incapable de se payer les services d’un avocat loyal, cette femme mûre, portée par un instinct maternel sans faille, décide alors de partir à la recherche du meurtrier pour prouver l’innocence de son fils. Quelle force pourra alors résister à cette mère prête à tout pour sauver la chair de sa chair ?

« Idiot ». Présentée en sélection officielle à Cannes en 2009, cette œuvre de toute beauté est malheureusement repartie bredouille. Un constant amer pour un réalisateur devenu en l’espace de quatre films, incontournable et qui là propose, à partir d’un sujet classique, une de ses réalisations les plus formellement soignée et aboutie. Car Bong Joon-Hoo connaît bien la grammaire du cinéma. Il se plait ici à mêler des plans larges de toute beauté sur une nature sublime qui vient littéralement happer ses acteurs, avec des plans cadrés très serrés et des caméras portées à l’épaule. Il s’en suit des changements de rythmes constants donnant au récit des pointes d’angoisse et de nostalgie, voire de poésie avec l’image sublime de cette mère dansant au beau milieu d’herbes sèches, comme hors du temps. Ce sont ces inventions narratives, ce regard amusé et bienveillant qu’il porte sur ces gens du peuple ou plus critique envers les policiers et les élites qui donnent à ces films ce côté original et décalé.
Ici, même si le cinéaste poursuit son exploration des maux de la société coréenne où individualisme et corruption s’accroissent, il s’amuse avant tout avec les codes du polar. Il nous promène, nous perd entre le burlesque, induit par l’étonnant comportement de Do-joon et la tragédie. Une partition virtuose que souligne le beau thème musical de Lee Byeong-Woo alliant folk et tango, mélancolie et euphorie. Difficile d’oublier cette scène des plus symbolique où la mère donne à boire un bol de soupe à son grand gaillard pendant qu’il urine contre un mur. Les liens familiaux sont très forts et Mother peut se lire comme une danse entre réalité et fantasme, amour et déraison ou confusion et certitude. Car au delà de l’enquête policière, chacun menace à tout moment de sombrer dans une douce folie. Surtout lorsque l’on entrevoit que cette relation mère/fils excessive voire obsessionnelle, repose sur un socle quelque peu nauséeux. Les vieux démons remontent alors à la surface. Une simple aiguille d’acuponcture, même bien placée par les mains expertes de cette mère, suffira t-elle à enterrer le passé et à sauver cette famille ?

Bong Joon-Hoo définit Mother comme un défit sur le plan cinématographique. Sec, ponctué d’éclair de violence froide et d’éclats d’onirisme enchanteurs, le portait de cette mère courage en proie avec la réalité imprégnera pendant longtemps les rétines des cinéphiles. Une mère qu’on admire autant qu’on la craint.

Suppléments :
Dans les coulisses du film (20mn)
Des ambiances de plateau sont entrecoupées d’interview avec le réalisateur Bong Joon-Ho, les comédiens dont l’étonnante Kim Hye-Ja ou le producteur pour décrire sur la genèse de ce film ambitieux. Le réalisateur revient sur son amour des paysages et du cinéma. Le rythme très lent, presque contemplatif donne à ce sujet l’impression d’une déambulation dans l’arrière cour de Mother.
Mother et Bong Joon-Ho, par Jean-François Rouger (18mn)
Critique de cinéma au journal Le Monde & Directeur de la programmation de la Cinémathèque française, Jean-François Rouger pose un regard analytique des plus intéressant sur Mother et l’univers de son réalisateur Bong Joon-Ho. L’occasion pour lui de revenir sur ces œuvres passées, de pointer quelques similitudes et d’esquisser une description du cinéma de ce talentueux cinéaste coréen.
– Bandes-annonces

Technique :
– Durée du film : 124 min
– Format film : 2.35 – 16/9 compatible 4/3 – Couleur
– Langues : français et coréen
– Son : Le film en VF et VOST 2.0 et 5.1.
La version française en 5.1 met davantage en avant les voix. La version originale sous-titrée en 5.1 bénéficie cependant d’un bel équilibre qui intègre les voix de manière plus naturelle à l’ensemble.
– Image : La définition est d’une excellente qualité.

En partenariat avec :

juin 18, 2010 at 11:23 Laisser un commentaire

Prince Vaillant d’Henry Hathaway et Capitaine de Castille d’Henry King en DVD le 15 Juillet

juin 9, 2010 at 10:49 Laisser un commentaire

Le Chevauchée des Bannis (1959) d’André de Toth en juillet chez Wild Side …vivement l’été !

Mai 18, 2010 at 9:24 Laisser un commentaire

Petit aperçu des sorties DVD à venir chez Wild Side

Ajoutons à cette belle listes les sorties à venir de la collection LES INTROUVABLES:

– Juillet 2010 –
LA RUE DE LA MORT d’Anthony Mann
INCIDENT DE FRONTIERE d’Anthony Mann
LIBRE COMME LE VENT de Robert Parrish

– Octobre 2010 –
« Pleins feux sur Dario ARGENTO » : INFERNO / L’OISEAU AU PLUMAGE DE CRISTAL / LE CHAT A 9 QUEUES / PHENOMENA / TENEBRES
(Editions individuelles. Films remasterisés en HD d’après les négatifs originaux – Transferts supervisés par le réalisateur et les directeurs de la photographie concernés)

– 2011 –
LE MORT QUI MARCHE de Michael Curtiz
DOCTOR X de Michael Curtiz
JOHNNY ROI DES GANGSTERS de Mervin Le Roy
LA VALSE DANS L’OMBRE de Mervin Le Roy – 2 DVD (incluant la version de James Whale)
SERGENT LA TERREUR de Richard Brooks
LE SEL DE LA TERRE de Herbert Biberman

+ 2 COFFRETS à vous faire pâlir attendus à l’automne 2010:
– Coffret « Richard THORPE, l’Aventure avec un grand A » : LA PERLE NOIRE / LE FILS PRODIGUE / QUENTIN DURWARD / LA MAISON DES 7 FAUCONS / LA MAIN NOIRE
– Coffret « Vincente MINELLI, le cinéma de l’élégance » : LAME DE FOND / THE CLOCK / 15 JOURS AILLEURS

Mai 12, 2010 at 10:15 Laisser un commentaire

La Campagne de Cicéron sélectionnée à Cannes

La Campagne de Cicéron de Jacques Davila (1989), restaurée par la Cinémathèque de Toulouse avec le soutien de la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma, est sélectionnée à Cannes Classics 2010.

C’est la première fois qu’un film restauré par la Cinémathèque de Toulouse est présenté au Festival International du film de Cannes.

Voici la lettre de félicitation envoyée à Jacques Davila par Eric Rohmer et qui à résume à elle seule l’importance de ce film dans le panorama du cinéma français de son époque. Le film vient d’être édité en DVD par Carlotta.

avril 16, 2010 at 10:07 Laisser un commentaire

Les Désemparés de Max Ophuls en dvd le 7 avril

mars 2, 2010 at 9:26 Laisser un commentaire

La campagne de Cicéron de Jacques Davila, en dvd le 25 mars

mars 1, 2010 at 10:06 Laisser un commentaire

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